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OT-story: une spécialité de chaque ergothérapeute !

Nous savions déjà chez OT-Pro que les ergothérapeutes offrent un travail polyvalent. Il existe de nombreux outils disponibles sur le marché, mais ils sont souvent trop universels et génériques pour une situation client spécifique. Dans ce contexte, notre regard s’est porté sur une formation unique à Howest : le Postgraduate MakerSkills pour les ergothérapeutes.

Nous avons pensé que c’était super intéressant et progressif ! Nous laissons donc la parole à Anne Dejager, responsable du programme et aux étudiants Lien Blomme et Kristien Havaux.

La vidéo est en néerlandais, car la formation a lieu à Courtrai

Outils et adaptations environnementales : une spécialité de chaque ergothérapeute !

En tant qu’ergothérapeute, vous guidez des personnes ayant des besoins spécifiques et vous recherchez ensemble des outils adaptés et sur mesure avec lesquels elles peuvent réaliser des activités de manière autonome.

Howest organise un post-gradué MakerSkills pour les ergothérapeutes. N’y a-t-il pas assez d’outils disponibles sur le marché ?

Très bonne question ! Il existe en effet de nombreux outils disponibles, mais souvent ils ne répondent pas aux attentes spécifiques du client, ou ils sont trop chers à l’achat.  

En co-concevant un outil avec le client, non seulement l’outil répond à 100% aux souhaits du client, mais la personne s’en sent également propriétaire. Le client est et reste l’expert par expérience de sa question d’action. Selon Anne Dejager, responsable de la formation Postgraduate MakerSkills pour les ergothérapeutes chez Howest.

Lien Blomme, vous êtes coach d’emploi chez Emino et auparavant ergothérapeute au centre de soins résidentiels Zilvervogel et étudiant dans cette formation. Qu’est-ce qui vous manque ou vous manque le plus dans la gamme d’outils actuelle ?

En tant que coach de travail,J’utilise les compétences ergo pour permettre aux clients de fonctionner de manière optimale sur le lieu de travail, cela s’accompagne parfois de l’utilisation d’aides. Au WZC j’ai essayé de maintenir le plus longtemps possible l’indépendance et donc les possibilités de mes résidents en utilisant des aides.

Les aides existantes n’évoluent souvent pas avec le temps ou sont trop universelles.
Je pense par exemple aux chaussures orthopédiques ou aux chaussons de confort, toujours très volumineux, avec velcro et conçus en bleu ou noir . Il y a vraiment un créneau sur le marché ici pour ceux qui osent se retourner et concevoir une gamme de chaussures dans les couleurs, les fermetures et les formes. Qui ose? 😊

Commencez-vous toujours à zéro ou adaptez-vous parfois des outils existants ?

Je pars généralement d’un outil existant et travaille à partir de là jusqu’à ce que l’outil soit adapté de manière optimale à l’objectif pour lequel le client l’utilise. La combinaison de sortir des sentiers battus et d’observer et d’analyser le client est une bonne base pour commencer. Pour le reste, suivez le courant, avec votre client ! 

Dans le WZC, vous essayez de trouver des solutions avec peu de ressources et beaucoup de créativité. Collez de grands chiffres sur l’horloge ou couvrez les aiguilles d’une couleur différente.

Kristien, guidez-vous les personnes ayant besoin d’un soutien supplémentaire pour travailler ?

C’est vrai, déclare Kristien Havaux, ergothérapeute au sein de l’équipe Medical Ergo de GTB vzw et également adepte de cette formation. Nous sommes un partenaire interne du VDAB et soutenons les clients ayant des problèmes médicaux et physiques et nous agissons en tant que médiateurs pour trouver un itinéraire approprié pour se rendre au travail.

Quel outil concevez-vous actuellement et pourquoi ?

Je travaille avec une jeune femme sur le développement d’un sac de café auto-équilibré. A la suite d’un multi-problème, il y a des tremblements, une perte de force et une proprioception perturbée au niveau du membre supérieur gauche. Monter elle-même un sac en peluche dans les escaliers devient impossible car elle a besoin de la main droite pour se tenir à la rampe.

Quels matériaux sont principalement utilisés et que préférez-vous ?

Pour le moment, nous sommes encore dans la phase de prototypage. Nous utilisons du carton dans la première phase car il permet de modéliser rapidement et à moindre coût une idée et de la présenter au client.

Pour tester efficacement la durabilité et la robustesse, nous préférons choisir l’impression 3D. Cela donne également une meilleure idée de l’aspect et de la convivialité du produit fini.

Tout dépend de la phase de la trajectoire.

« Dans les MakerSkills de troisième cycle pour les ergothérapeutes, vous apprenez à fabriquer des aides adaptées à votre client individuel. »

Anne, les connaissances explorent également le marché plus spécifiquement ou même conseiller ?

Pendant la formation, l’importance de l’analyse comparative est prise en compte. Les participants apprennent à connaître beaucoup de nouveaux sites Web tels que. Makersmakingchange. Tout cela élargit leur vision et leur donne une meilleure compréhension des outils au sens large du terme.

Qu’est-ce qui rend votre formation si forte ?

Ce diplôme de troisième cycle unique et axé sur la pratique est délivré par des conférenciers possédant une vaste expérience et des connaissances en Do It Yourself – Assistive Technology (DIY-AT).

En 2009, le groupe de recherche interdisciplinaire Design for (every)one (D4E1) est né entre les programmes de licence Howest en ergothérapie et en conception de produits industriels (Adaptation par piratage de produits | TU Delft Repositories).

Il a reçu une forme basée sur des preuves et sur la pratique. La littérature et l’expérience pratique du groupe de recherche dans le développement de plus de 100 aides individuelles ont abouti à une méthodologie puissante qui soutient les ergothérapeutes dans le processus de conception.

Les MakerSkills tels que les prototypes, l’impression 3D, le Morphing, … sont enseignés de manière pratique. Les participants ont également la possibilité de proposer une solution DIY-AT pour deux cas de leur propre environnement de travail. L’accent est également mis sur une approche personnelle.  

Anne Dejager, opleidingsverantwoordelijke

L’orientation vers le marché du travail du post-universitaire a également été confirmée par le gouvernement flamand. Chaque participant (max 25) peut obtenir un congé de formation flamand pour le cours de troisième cycle.

Plus d’infos : https://www.howest.be/nl/opleidingen/postgraduaat/makerskills-voor-ergtherapeuten  

Vous souhaitez contacter Anne Dejager, responsable du programme du troisième cycle ? Envoyez un email à anne.dejager@howest.be